L’ostéopathie est aujourd’hui de plus en plus intégrée dans le suivi des tout-petits, notamment juste après la naissance. Mais qu’en est-il par la suite ? Une fois que l’enfant grandit, marche, court, parle… doit-on encore envisager un suivi ostéopathique ?
La réponse est oui, et cela s’inscrit dans une approche préventive essentielle. Tout au long de sa croissance, l’enfant traverse des phases de développement intenses, tant sur le plan moteur, postural qu’émotionnel. Il apprend à coordonner ses mouvements, construit sa posture, développe son langage, gère les premières séparations, explore le monde par le jeu et le mouvement… Autant d’étapes qui sollicitent son corps en profondeur.
Même en l’absence de symptômes visibles, l’ostéopathie permet d’accompagner ces transitions en douceur. Certaines tensions, installées dès la naissance ou apparues au fil des apprentissages (chutes, gestes répétitifs, mauvaises postures, troubles ORL fréquents…), peuvent perturber l’équilibre général sans forcément s’exprimer par une douleur. Une approche préventive vise justement à identifier ces déséquilibres silencieux avant qu’ils ne se manifestent plus tard.
L’ostéopathie s’inscrit ainsi dans une logique d’accompagnement global de l’enfant, en complément du suivi médical. Il peut être particulièrement bénéfique lors des grandes étapes : acquisition de la marche, entrée à l’école, poussées de croissance, troubles fonctionnels bénins, phases de fatigue, agitation ou troubles du sommeil.
L’objectif est simple : permettre au corps de grandir librement, sans contrainte inutile, et offrir à l’enfant toutes les ressources pour s’épanouir pleinement, dans son corps comme dans ses apprentissages.
Haptissement bien
Benoit Danloy Ostéopathe D.O.